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Archive for the ‘Politique’ Category

« Ocean Viking » : comment les migrants vont-ils être répartis entre les différents pays ?

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Six pays européens se sont entendus pour prendre en charge les 356 migrants sauvés par le navire humanitaire « Ocean Viking ».

La France a décidé d’accueillir 150 personnes, voila comment l’opération va se dérouler :

La France s’apprête à accueillir 150 migrants sur les 356 sauvés durant leur traversée de la Méditerranée par le navire humanitaire Ocean Viking.

Après plus de dix jours d’attente en mer, tous ont pu débarquer vendredi 23 août sur l’île de Malte. Ils vont ensuite être répartis entre les six pays européens qui ont conclu un accord pour organiser leur prise en charge.

La France va envoyer, probablement d’ici la fin du week-end, une délégation de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui sera chargée d’entendre ces migrants et de déterminer ceux qui sont éligibles à l’asile. Cette opération va prendre au moins une dizaine de jours au moins, ce qui permettra aussi de négocier la répartition de ces personnes entre les différents pays de l’accord. Chaque État possède ses critères, il accepte d’accueillir un certain nombre de familles, de personnes isolées, ou de mineurs.

Pour l’Ocean Viking, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, le Portugal, l’Irlande et la Roumanie se sont engagés ensemble à prendre en charge la totalité des rescapés. C’est une décision commune rare, parce que Malte, petit pays insulaire, n’a pas les capacités d’accueil pour autant de personnes d’un coup, explique-t-on au ministère de l’Intérieur français.

Autre explication : à bord du navire, une majorité de personnes viennent du Soudan, pays dont les ressortissants sont généralement susceptibles de bénéficier d’une protection internationale. Les 150 migrants qui seront transférés en France seront hébergés dans des centres pour demandeurs d’asile, en attendant la décision finale de l’Ofpra.

Ce type d’opérations a commencé en juin 2018, avec l’arrivée de l’Aquarius sur les côtes espagnoles, puis avec le Lifeline à Malte peu de temps après. Au total, à 17 reprises, des pays européens se sont entendus pour prendre en charge collectivement des naufragés de la Méditerranée.

La France a participé à chaque fois. « Cela a permis de soulager les États européens et ça a permis d’éviter des errances prolongées de bateaux en mer », explique le directeur de l’asile au ministère de l’Intérieur, Raphaël Sodini, pour qui il est encore trop tôt pour tirer un bilan.

Pour parler du « processus d’intégration de personnes étrangères qui viennent solliciter l’asile dans un pays qu’ils ne connaissent pas », « avant de parler de succès, il nous faut davantage de recul », estime-t-il.

Depuis le début de ces opérations de « relocalisation » des migrants, d’après l’expression employée par le ministère, 429 personnes ont été accueillies en France.

Toutes ont obtenu l’asile ..

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24 août 2019 at 8 h 01 min

Migrants: Malte et l’Italie refusent le débarquement du navire humanitaire Open Arms

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Le navire humanitaire se trouve en mer Méditerranée avec 121 migrants à son bord. Malte et l’Italie ont tout deux refusé de laisser débarquer l’Open Arms et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien, est allé jusqu’à menacer de saisir le bateau ..

Le bateau Open Arms, de l’ONG espagnole Proactiva, qui navigue depuis six jours en Méditerranée avec 121 migrants à bord, s’est vu refuser tout débarquement à Malte et Matteo Salvini lui a interdit mercredi toute entrée dans les proches eaux italiennes.

« Six jours sont passés sans réponse, sans que les personnes à bord voient leur dignité reconnue », a écrit l’ONG sur son compte Twitter, après avoir déploré la veille: « Malte a nié le droit au débarquement et l’Italie ne répond pas ».

« Les eaux italiennes sont fermées pour » l’Open Arms

« Nous ne nous reconnaissons pas dans cette Europe, dans ses Etats lâches, dans sa politique vide. La lutte pour leurs droits est également la lutte pour les nôtres. Aidez-nous », a ajouté Proactiva Open Arms.

L’Italie a répondu par la voix de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini la voix de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, homme fort du gouvernement, qui a interdit l’entrée du navire dans les eaux territoriales italiennes et menacé dans le cas contraire de saisir le bateau.

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« L’Open Arms est depuis six jours en Méditerranée, et maintenant il menace d’entrer en Italie. Il aurait eu tout le temps de rejoindre l’Espagne« , a écrit le chef de la Ligue sur son compte Twitter le chef de la Ligue sur Twitter.

« Que l’Open Arms ne l’oublie pas, les eaux territoriales italiennes sont fermées pour lui et nous sommes prêts à confisquer le navire« , a ajouté Matteo Salvini.

Written by fjvanderlynden

8 août 2019 at 2 h 41 min

Pédophilie dans l’Eglise : vers la création d’une commission d’enquête au Sénat ?

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La commission des lois doit se pencher mercredi sur cette proposition déposée par le groupe socialiste, à la suite de l’appel lancée par «Témoignage chrétien».

Le sujet est manié avec la plus grande précaution par les sénateurs, car politiquement sensible, juridiquement épineuse, la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire  sur «le traitement des abus sexuels sur mineurs et des faits de pédocriminalité commis dans une relation d’autorité, au sein de l’Eglise catholique» a été déposée par les socialistes le 9 octobre.

Verra-t-elle le jour ? Son sort doit être discuté ce mercredi matin par la commission des lois mais la droite, majoritaire au Sénat, s’est montré jusqu’alors très réservée.

Pour les sénateurs LR et de l’Union centriste, l’initiative lancée par le groupe de Patrick Kanner, après un appel publié par la lettre hebdomadaire Témoignage chrétien, bute sur un double obstacle juridique.

Séparation des pouvoirs – législatif et judiciaire – oblige, une commission d’enquête ne peut porter sur des affaires en cours.

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Selon la marche à suivre, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, doit d’ailleurs remettre aux sénateurs un avis sur la proposition socialiste, afin de rappeler les procédures judiciaires sur lesquelles ne devront pas mordre les sénateurs, en cas de commission d’enquête.

«Le sujet concerne aussi l’Education nationale, le sport»

Par ailleurs, la majorité sénatoriale tique sur le champ couvert par la commission d’enquête : la seule Eglise catholique. «Soyons attentifs à ce qu’il n’y ait pas, dans le cadre de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, une intrusion du politique dans le fonctionnement interne de l’Eglise», mettait en garde le président de la commission des lois, Philippe Bas (LR), fin septembre, tout en admettant que «le problème particulier soulevé par l’abus sexuel au sein de l’Eglise catholique est un problème pour lequel nous ne pouvons pas être dans le déni».

«Le sujet est transversal, il concerne aussi l’Education nationale, le sport, tous les endroits où des enfants sont en contact avec des adultes. L’idée que le Parlement se mêle de l’organisation de l’Eglise me dérange», estime de son côté Hervé Marseille, président du groupe Union centriste. Soucieuse de ne pas donner l’impression de «couvrir» l’Eglise, la droite le jure : seuls ces points de droit la freineraient. «On ne peut pas faire un travail de cette gravité sans avoir le droit avec soi, sinon cela délégitimerait totalement nos travaux, insiste Bruno Retailleau, président du groupe LR, à Libération. Je ne vois pas pourquoi l’Eglise serait exonérée mais je ne veux pas en faire une affaire politique.»

Les auteurs de la proposition de commission d’enquête, eux, jugent être dans les clous. Certes, ils devront contourner des enquêtes judiciaires en cours. Mais il ne s’agit pas, rappellent-ils dans le texte de leur proposition, de «sanctionner les actes – c’est le rôle de la justice – mais de faire la lumière sur le traitement des abus sexuels sur mineurs et des faits de pédocriminalité».

«Nous comptons travailler sur les logiques de retardement, de soustraction à la justice de faits qui relèvent du Code pénal», précise le sénateur PS, Jean-Pierre Sueur.

«Nous ne sommes pas devant un péché mais devant des crimes»

Les socialistes rappellent par ailleurs qu’en matière de commission d’enquête, le Sénat, et en particulier Philippe Bas, a pu se débrouiller sur l’affaire Alexandre Benalla, malgré la mise en examen de l’ex-collaborateur de l’Elysée. «Nous avons montré qu’on savait faire, on n’a jamais franchi la ligne jaune», pointe Laurence Rossignol.

Pour la sénatrice socialiste de l’Oise, la laïcité ne peut pas être invoquée : «Les victimes sont civiles et on parle de faits délictueux ou criminels, et donc les lois de la République s’appliquent à tous.»

«Nous ne sommes pas devant un péché mais devant des crimes par rapport à la loi de la République», argumente également le président du groupe PS, Patrick Kanner.

Plutôt qu’une commission d’enquête, la droite pourrait chercher une proposition alternative, et pencherait pour une mission d’information – plus souple – mais qui ne donne pas aux parlementaires le pouvoir de convoquer les personnes qu’ils souhaitent auditionner, ni de les entendre sous serment.

Il s’agirait aussi d’élargir le champ des travaux à toutes les institutions qui mettent en contact mineurs et adultes : écoles, clubs sportifs et centres de loisir, etc.

Au risque de diluer le cas particulier de l’Eglise alors que dans une étude Odoxa, publiée la semaine dernière, 88 % des sondés (87 % de catholiques, 90 % de pratiquants) se déclaraient favorables à une enquête parlementaire sur les «crimes pédophiles et leur dissimulation dans l’Eglise catholique» ?

Le président de la commission des lois, Philippe Bas, doit soumettre mercredi matin à ses collègues son rapport sur la recevabilité d’une commission d’enquête.

Les sénateurs doivent ensuite se prononcer par un vote, avant de laisser à la conférence des présidents du Sénat le soin de trancher, mercredi en fin de journée.

Laure Equy             

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17 octobre 2018 at 8 h 20 min

Remaniement : il ne faut “pas oublier les homos” dit un proche de Emmanuel Macron

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Annoncé hier soir depuis mardi 9 octobre, le remaniement n’interviendra finalement pas avant le retour d’Emmanuel Macron, qui est actuellement en voyage cette semaine en Arménie.

Une attente que l’Élysée justifiée, expliquant que « le chef de l’État souhaitait prendre tout le temps nécessaire pour former une équipe cohérente et de qualité  »

Un argument somme toute recevable, mais fragilisé par une confidence d’un proche du président dans Le Canard enchainé ce mercredi, qui évoque d’autres critères de sélection plutôt inattendus, n’ayant que peu de choses à voir avec les compétences réelles des candidats

« Un remaniement, c’est beaucoup plus compliqué aujourd’hui qu’avant » affirme cette source proche du chef de l’État

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« Il faut non seulement vérifier l’avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, tenir compte de l’implantation géographique des ministres pressentis, mais aussi respecter la parité, la diversité, et même ne pas oublier les homos … », ajoute-t-elle.

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12 octobre 2018 at 2 h 37 min

LaRem ou l’histoire d’un bateau ivre …

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Y aurait-il quelque chose de pourri dans le nouveau monde d’Emmanuel Macron ?

Seize mois après l’instauration au Louvre d’un jeune président solide comme un roc, voilà que tout se délite et part en poussière, comme un palais miné par les maux de la vieille politique.

Ses différents ministres poids lourds s’auto-démissionnent les uns après les autres, qui plus est en prenant de court le président et son Premier ministre qui apprennent la nouvelle en direct dans les médias.

Un camouflet, une gifle d’une violence inouïe ! Même sous Hollande, brocardé pour son flou, on n’avait jamais vu cela.

Il ne faut pas s’y tromper, c’est bien une crise politique majeure.

Un ministère-clé pour la sécurité des Français, l’Intérieur, vacant, un gouvernement dont bien des membres ont la tête ailleurs pour cause d’ambitions municipales ou européennes …, un président qui n’arrive décidément plus à imprimer sa boussole, à redonner du sens, à maîtriser les horloges …

Ce sont les collaborateurs démissionnaires qui donnent le tempo !

Contraignant désormais le chef de l’Etat, en cette rentrée calamiteuse, au remaniement permanent.

Emmanuel Macron, fringuant, avait entamé sa conquête de l’Elysée en quittant Bercy à bord d’une vedette sur la Seine. Il ballotte aujourd’hui sur un bateau ivre. 

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2 octobre 2018 at 22 h 18 min

Russie: un journaliste gay se présente aux élections municipales de Moscou

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Anton Krasovsky, un journaliste russe et militant gay a décidé de se présenter aux prochaines élections municipales de la capitale russe.

Anton Krasovsky veut faire de l’amour et de la liberté son principal slogan. « Je pense que la liberté et l’amour sont des valeurs très importantes pour les Russes. Pourtant, nous avons oublié ces valeurs dans nos vies », explique-t-il, mais il est toujours difficile d’être gay en Russie.

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D’après une étude, 83 % des Russes considèrent que les relations homosexuelles sont « toujours » ou « presque toujours » condamnables.

C’est pourquoi Anton Krasovky a voulu s’engager dans cette bataille pour « donner un exemple de tolérance » à ses compatriotes. « Nous nous devons d’enseigner la tolérance et l’amour des uns pour les autres. Nous devons nous rappeler que l’amour et la tolérance sont très importants dans nos vies, partout dans le monde et pas seulement en Russie. »

La candidature d’Anton Krasovsky pourrait toutefois être interdite mais le candidat conserve sa détermination. « Le chemin est difficile mais c’est celui que nous devons prendre si nous voulons changer les choses. Car c’est notre pays et personne ne peut le changer à part nous. »

Avec l’équipe de Infolgtb.com

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20 août 2018 at 11 h 55 min

Affaire Ferrand : Ouverture d’une information judiciaire après la plainte d’Anticor avec constitution de partie civile

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À la suite de la plainte avec constitution de partie civile déposée en novembre par l’association Anticor, le parquet national financier a demandé l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de Richard Ferrand pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.

Le parquet national financier (PNF) a demandé le 5 janvier dernier l’ouverture d’une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne à l’encontre de Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche (LREM), a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Le juge Renaud Van Ruymbeke a été chargé de l’affaire.

L’ouverture de cette information judiciaire fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en novembre dernier par l’association Anticor , pour prise illégale d’intérêts, recel et complicité, des chefs repris par le PNF dans sa réquisition.

Anticor avait déposé sa nouvelle plainte après le classement sans suite de ce dossier par le procureur de la République de Brest, qui avait estimé qu’« aucune infraction au code de la mutualité (n’avait) été établie ».

Renaud Van Ruymbeke mènera les investigations

Renaud Van Ruymbeke, doyen des juges d’instruction du pôle financier de Paris, a ouvert le 12 janvier une information judiciaire pour « prise illégale d’intérêts » et mènera les investigations, selon une source proche du dossier, qui confirmait une information du Canard enchaîné.

Le parquet de Brest avait ouvert le 1er juin 2017 une enquête préliminaire pour établir s’il y avait lieu ou non de poursuivre Richard Ferrand, pour avoir permis à la société immobilière de sa compagne, Sandrine Doucen, d’emporter en 2011 un marché immobilier lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne, qu’il a dirigées de 1998 à 2012.

Sa compagne avait acquis un bien immobilier pour 375 000,00 €, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d’Anticor dont a eu connaissance l’AFP.

L’ouverture de cette enquête préliminaire avait coûté son poste au gouvernement à ce soutien de la première heure du chef de l’État, Emmanuel Macron.

« Il était important qu’un juge indépendant étudie les suites judiciaires à donner à cette affaire », a déclaré à l’AFP Jérôme Karsenti, avocat d’Anticor.

Le parquet national financier s’était déclaré incompétent au début de l’affaire en mai.

Dans ce nouveau volet, et ne s’est pas opposé à l’ouverture de cette information judiciaire, selon Jérôme Karsenti.

Invité de Ruth Elkrief sur BFMTV hier au soir, Richard Ferrand est revenu sur cette affaire où il estime n’avoir « rien commis d’illégal ni d’immoral »

« Moi j’ai confiance en la justice de mon pays […] la justice suit son cours, c’est ça la démocratie, c’est ça l’État de droit », a-t-il martelé avant de reconnaître que cela l’agaçait évidemment d’être mis en cause « lorsque l’on sait que l’on n’a rien à se reprocher. »

Written by fjvanderlynden

17 janvier 2018 at 6 h 55 min

Alexandre Djouhri, la chute d’un intermédiaire de la sarkozie

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Dans la capitale anglaise, Alexandre Djouhri se croyait en sécurité; Bien loin des ennuis judiciaires que les socialistes – ou plutôt les « socialos pourris jusqu’à la moëlle » comme les appelle ce proche de la droite, mis sur écoute pendant de longs mois – tenteraient, selon lui, de lui coller sur le dos.

C’est donc à Londres que l’homme d’affaires de 58 ans, intermédiaire des réseaux de la droite depuis Chirac jusqu’à Nicolas Sarkozy, s’était installé pour ne pas avoir à rendre de comptes à la justice française.

En septembre 2016, il ne s’était tout simplement pas rendu à une convocation dans le cadre des investigations menées dans l’affaire présumée du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Depuis, il ne se rendait plus en France que très occasionnellement et surtout discrètement.

Interpellé à l’aéroport

Alors qu’il s’apprêtait à quitter la Grande-Bretagne dimanche soir, Alexandre Djouhri a pourtant été interpellé à l’aéroport d’Heathrow comme « L’Obs » l’a révélé lundi dernier. « Monsieur Alexandre » ne le savait pas encore : il venait d’être visé par un mandat d’arrêt européen émis par les juges d’instruction du pôle financier de Paris qui soupçonnent cet intermédiaire mystérieux d’avoir fait le lien entre le candidat Sarkozy et le régime de Mouammar Kadhafi pour aider le premier à financer sa course à la présidentielle.

Placé en détention provisoire, Alexandre Djouhri doit comparaître devant le tribunal de Westminster mercredi 10 janvier afin de fixer une date d’audience d’extradition.

Celle-ci pourrait intervenir mi-février, selon la police londonienne qui a précisé que l’homme était recherché notamment pour des infractions de fraude et de blanchiment.

Entre ces deux rendez-vous judiciaires, Ahmed Djouhri – de son vrai nom –, peut être remis en liberté sous caution ou placé en détention.

La chute pour ce proche de Dominique de Villepin et de Claude Guéant, ami des chefs d’Etats africains et habitué à tutoyer les puissants.

Versements occultes ?

L’interpellation d’Alexandre Djouhri intervient cinq ans après l’ouverture de l’enquête dite « libyenne. »

Les juges d’instruction du pôle financier de Paris en charge de ce dossier cherchent à savoir si la campagne de 2007 a été financée illégalement par le régime de Kadhafi, comme l’avait laissé entendre ce dernier avant sa mort, et comme l’avait dénoncé son fils, Saïf al-Islam. Les investigations menées n’ont pas permis pour le moment de l’établir avec certitude mais elles soulèvent surtout beaucoup de questions : de nombreux permanents de la campagne ont par exemple été rémunérés en liquide.

D’où venait cet argent ? Mystère. Alexandre Djouhri, lui, est au cœur d’une transaction immobilière qui selon les juges pourrait dissimuler des versements occultes.

En 2009, une villa située à Mougins (Alpes-Maritimes) avait été vendue pour environ dix millions d’euros à un fonds d’investissement libyen géré par Bechir Saleh, l’ancien grand argentier du régime Kadhafi . Un prix d’achat qui serait supérieur à la valeur réelle du bien.

Les enquêteurs soupçonnent donc Alexandre Djouhri d’être le véritable propriétaire de la maison, caché derrière une myriade de sociétés anonymes ou gérées par des proches. Et ils soupçonnent l’acheteur de s’être servi de cette opération factice pour verser de l’argent à un proche de Nicolas Sarkozy.

Une villa au cœur des auditions

Une fois « Monsieur Alexandre » extradé en France, les questions autour de la vente de cette villa devraient être au cœur de ses auditions. Bechir Saleh, lui, n’a pas pu satisfaire la curiosité de la justice française. Exfiltré de France par Alexandre Djouhri aidé de son ami Bernard Squarcini , ex-patron des services de renseignements intérieurs francais  – on est alors en mai 2012, Mediapart vient de révéler un potentiel financement libyen de la campagne de Sarkozy – Bechir Saleh vit maintenant en Afrique du Sud. Interrogé par des journalistes du « Monde » en septembre dernier, ce dernier s’était défendu de tout versement occulte…

« Pour moi, c’était un investissement comme un autre. Je mettais de l’argent du LAIP (le fonds d’investissement libyen) dans les banques, et j’étais disposé à investir dans de bonnes affaires. »

De quel pouvoir disposait encore Alexandre Djouhri à la veille de son interpellation ? L’un de ses proches amis, Maurice Gourdault-Montagne est revenu aux affaires sous Macron : il est désormais secrétaire général du Quai d’Orsay, et figure au conseil d’administration d’EDF.

Récemment, Djouhri a été vu à Moscou accompagné de Dominique de Villepin. Mais aussi en Afrique du sud, en Algérie, à Djibouti, à Londres, à Moscou et même à Istanbul.

Son nom était réapparu dans l’actualité le 6 décembre dernier à l’occasion de la visite en Algérie d’Emmanuel Macron : il avait reçu un carton d’invitation pour une soirée donnée à la résidence de France à Alger en l’honneur du président français.

Au même moment, un mandat d’arrêt européen était émis à son encontre.

Written by fjvanderlynden

9 janvier 2018 at 20 h 54 min

Vers un duel Najat Vallaud-Belkacem/Stéphane Le Foll à la tête du PS en avril prochain?

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Le Conseil national du parti, réuni samedi Espace Charenton (XIIe arrondissement de Paris), a approuvé le calendrier et les modalités d’organisation de l’événement. Ses conclusions seront ratifiées par un vote des militants le 18 janvier.

Le Congrès se tiendra à « Aubervilliers (…) métro Front populaire », a affirmé à l’AFP le coordinateur du parti, Rachid Temal, en arrivant au CN.

« C’est un congrès important, qui fait qu’on reste dans l’Histoire ou pas. Moi je pense qu’on va y rester (..) On doit porter une vision aux Français », a souligné le sénateur du Val-d’Oise.

Le Conseil national, reprenant largement les propositions d’une commission statutaire présidée par l’ancien ministre François Lamy, a décidé de simplifier la phase préparatoire au Congrès, même si un consensus s’est dégagé pour conserver le système des « motions » (des textes d’orientation dont le premier signataire a vocation à devenir premier secrétaire) et des « courants » (chaque courant étant représenté à la proportionnelle dans les instances dirigeantes du parti).

Les « contributions générales », préalables aux motions, seront supprimées, et ces dernières réduites à 50.000 signes.

Les conditions pour déposer une motion seront relevées, chaque texte devant être signé par au moins 5% du Conseil national, soit 16 membres.

Les sympathisants souhaitant voter pourront adhérer jusqu’au 31 décembre.

Un nouveau Conseil national sera organisé le 27 janvier, au cours duquel seront déposées les motions ou « textes d’orientation » et un vote sur les textes d’orientation interviendra le 15 mars, et l’élection du premier secrétaire le 29 mars.

‘Guerre d’ego’

À moins de quatre mois du vote, les candidats au poste restent pour l’instant discrets… et pourraient le rester encore quelques semaines.

Ancien bras droit de Manuel Valls, le député Luc Carvounas est pour l’heure le seul candidat déclaré. Il a entamé un tour de France des fédérations et prévoit de publier un livre en janvier.

Une candidature jugée prématurée par des responsables du courant majoritaire du parti, qui s’activent en coulisse pour parvenir à un accord entre les candidats potentiels issus de ses rangs.

« Quelle différence y a-t-il entre (l’ancien ministre de l’Agriculture) Stéphane Le Foll, (l’ancienne ministre de l’Education) Najat Vallaud-Belkacem, (le président du groupe PS à l’Assemblée) Olivier Faure, et (le conseiller régional) Julien Dray ? », s’interroge un ancien député, proche de François Hollande.

« Il faudrait qu’ils se parlent (…) On est trop faibles pour se payer des débats fratricides. On court le risque d’une fracturation de la majorité« , met-il en garde.

Un texte, signé par quarante premiers fédéraux dont Rachid Temal et le premier fédéral de Paris, Emmanuel Grégoire, a été diffusé samedi matin auprès des socialistes, appelant chacun à « faire d’abord le choix de la responsabilité et des idées« .

« Sacrifier l’intérêt collectif en s’imaginant un destin personnel est une erreur : vis-à-vis des militants et des Français qui ne comprendraient pas, et vis-à-vis de soi-même, car cela serait voué à l’échec », affirme-t-il.

Présente samedi au Conseil national du PS, Najat Vallaud-Belkacem n’a à ce stade rien dévoilé de ses intentions. Mais beaucoup de responsables jugent qu’elle serait la mieux placée pour porter haut la voix du PS dans la période à venir.

« Notre parti a trop souffert des guerres d’ego. Najat, elle, n’est pas marquée, elle n’a pas de courant, pas de tuteur en politique.

Elle peut rassembler le parti autour d’elle », estimait récemment la maire de Rennes Nathalie Appéré.

(Avec AFP)

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10 décembre 2017 at 7 h 04 min

Publié dans Parti Socialiste, Politique

EXIGEONS UNE CONSULTATION SUR LE PROJET DE CENTRE COMMERCIAL PRÉVU PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

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Le projet de centre commercial sur la place de la République voulu par M. Joel Bruneau dénature son engagement électoral de 2014 et va aboutir :

  • à privatiser l’espace public par la vente de notre patrimoine aux intérêts privés ;
  • à l’abattage d’une cinquantaine d’arbres en cœur de ville ;
  • à mettre en danger les commerces de centre-ville alors que notre agglomération est d’ores et déjà saturée de centres commerciaux ;
  • à transformer l’autre partie de cette place publique en un simple parvis de centre commercial.

Nous demandons l’organisation d’une consultation citoyenne.

Aujourd’hui, il est encore temps d’agir car rien n’est joué !

La mobilisation et les actions engagées ont permis de bloquer temporairement le projet (terrain non vendu, permis de construire non déposé, etc … ).

Grâce à la loi du 13 août 2004, 20% des électeurs inscrits à Caen peuvent obliger le maire à se prononcer sur l’organisation d’une consultation permettant aux Caennaises et aux Caennais de pouvoir s’exprimer démocratiquement pour ou contre ce projet.

L’engagement de chacun peut tout changer ! toutes les informations et comment vous engager sur le site : http://www.consultation-republique-caen.fr/

 

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21 novembre 2017 at 17 h 34 min